Se. 2, ep. 4. The Next Confession of the Country's Number One Profanity-Spewer
Head of the "Civicl Consciousness" NGO, founder of the AntiFake.am website, co-author and host of the "Imnemnimi" podcast, and political prisoner Narek Samsonyan published an article from the "Armavir" Penitentiary Institution:
Good evening to the people who love us very much, and especially to those who don't. Yesterday, I read a post symbolizing yet another act of shameless hypocrisy by the head of the regime—who has lowered all types of value-based and moral standards in Armenia below the ground—ostensibly about "creating a code of ethics and thereby fighting against the profanity of his own teammates."
To understand the volume of the latest dose of hypocrisy, irresponsibility, lies, and falsification regarding his own self and speech, I also read that so-called code. As a result, I realized that the head of the regime has provided yet another self-incriminating testimony.
In fact, the latter publicly confesses that profanity has found a place not only in his own discourse but also in that of the clique he calls his teammates, and that, effectively, this profanity was authorized and consequently not punished by any legislation. In the case of his opponents, answering an insult with an insult was punished by the grossest violation of the law, whereas I have been in obviously illegal detention for the 20th day now for not swearing at a representative of his pack. In other words, this man’s hypocrisy and lack of shame regarding his own brazen lies know no boundaries or limits. This openly and cynically puts the investigators and prosecutors who executed his direct orders, as well as the conditional "Masis Melkonyans" [judges], under direct fire in the not-so-distant future.
It is precisely into this link's pocket that the future defendant Pashinyan will cast the responsibility for the blatantly unjust and disgraceful criminal cases. With this same hypocrisy, he will say: "I publicly stated that both I and my team used profanity; am I to blame if, for instance, Gor Davtyan showed a blatantly selective approach and initiated criminal proceedings against other people, but did not accept my public self-confession as grounds?" And here the head of the regime will be right; in the future, it will indeed be strictly fair to hold today's investigators and prosecutors accountable simply so that their likes have no place in the Armenia of the future. But I will speak more extensively about this on another occasion.
Now let's return to the Nikol-ist code of ethics. Naturally, the content within that "code" is a mirror reflection of the ringleader's pathological hypocrisy—a pile of words implying not a shred of seriousness or credibility. He simply wouldn't be Nikol if there weren't an obvious discrepancy or a lie and falsification between that so-called "code" and his Facebook post.
It turns out that in the "code" adopted by the country's self-confessed number one profanity-spewer—allegedly to rule out profanity—there is not a single word about profanity. The existing content about being "respectful and dignified," and "rejecting" hate speech, harassment, and intimidation is simply a mockery of the public.
The notorious figure known for episodes of profanity such as "screwing the opposition," "if needed I'll shake my other thing," "I'm gonna screw them all," "immoral scum," "go bang your aunt," "come let me show you I'm not circumcised," simply has no right to speak about any value-based or moral standards. And the cases of his teammates beating people like hyenas under cameras, spitting on citizens in the street, and using discourse containing sexual expletives will surely become the subject of investigation in the future and, where necessary, will be punished with the full severity of the law. This is simply another act of throwing dust in people's eyes by the ringleader—perhaps for the eyes of the West as well—by which he attempts to justify the brutal and illegal campaign carried out against his opponents' freedom of speech. But we will not allow that.
The Armenian public and the whole world must know that today, opponents of the regime are imprisoned in Armenian jails for exercising free speech, while the country's number one profanity-spewer atones for the sin of his profanity through incomprehensible rituals performed by fake priests.
Political Prisoner Narek Samsonyan,
"Armavir" Penitentiary Institution, Dec. 02, 2025.
Saison 2, Ép. 4. Un nouvel aveu du blasphémateur numéro un du pays
Le dirigeant de l'ONG « Conscience Civique », fondateur du site AntiFake.am, co-auteur et animateur du podcast « Imnemnimi », et prisonnier politique Narek Samsonyan a publié un article depuis l'établissement pénitentiaire d'« Armavir » :
« Bonsoir aux gens qui nous aiment beaucoup et, surtout, à ceux qui ne nous aiment pas. Hier, j'ai lu la publication symbolisant un nouvel acte d'hypocrisie éhontée de la part du chef de ce régime, celui-là même qui a rabaissé toutes les normes morales et toutes les valeurs de l'Arménie plus bas que terre. Il y parlait de la création d'un prétendu "Code d'éthique" pour lutter contre la grossièreté de ses propres coéquipiers.
Pour comprendre l'ampleur de cette nouvelle dose d'hypocrisie, d'irresponsabilité, de mensonge et de fausseté envers sa propre personne et sa propre parole, j'ai également lu ce soi-disant code. Résultat : j'ai compris qu'il s'agissait d'un nouvel aveu de culpabilité de la part du chef de file.
De fait, ce dernier avoue publiquement que le langage ordurier a trouvé sa place non seulement dans son discours, mais aussi dans celui de la clique qu'il appelle son équipe. En substance, ces grossièretés étaient autorisées et, par conséquent, n'ont été punies par aucune loi. En revanche, pour ses opposants, répondre à l'insulte par l'insulte a été puni par une violation flagrante de la loi. Voilà déjà 20 jours que je suis personnellement en détention manifestement illégale pour ne pas avoir insulté un représentant de sa meute. En d'autres termes, l'hypocrisie de cet homme et son aplomb face à ses propres mensonges effrontés ne connaissent ni limites ni bornes. De manière ouverte et cynique, il met directement en danger, dans un avenir proche, les enquêteurs et procureurs qui ont exécuté ses ordres directs, ainsi que les "Masis Melkonyan" de service.
C'est précisément sur le dos de ce maillon que le futur accusé Pashinyan rejettera la responsabilité de ces dossiers pénaux manifestement injustes et honteux. Avec cette même hypocrisie, il dira : "J'ai dit publiquement que nous utilisions un langage grossier, moi et mon équipe ; est-ce ma faute si, par exemple, Gor Davtyan a fait preuve d'une approche manifestement sélective en engageant des poursuites pénales contre d'autres personnes, sans prendre en compte mon aveu public comme base ?" Et là, le chef aura raison : à l'avenir, il sera tout à fait juste de demander des comptes aux enquêteurs et procureurs d'aujourd'hui, ne serait-ce que pour que leurs semblables n'aient plus leur place dans l'Arménie de demain. Mais je parlerai de cela plus longuement une autre fois.
Revenons maintenant au code d'éthique "nikolien". Naturellement, le contenu de ce "code" est le reflet exact de l'hypocrisie pathologique du chef : un amas de mots qui ne suppose pas la moindre once de sérieux ou de crédibilité. Le chef ne serait pas Nikol s'il n'y avait pas une différence flagrante, un mensonge ou une falsification entre ce soi-disant "code" et sa publication Facebook.
Il s'avère que dans le "code" adopté par le grossier personnage numéro un du pays — qui a avoué l'être — pour soi-disant exclure les grossièretés, il n'y a pas un seul mot sur le langage grossier. Quant au contenu existant sur le fait d'être "respectueux et digne", de "rejeter" le discours de haine, le harcèlement et l'intimidation, c'est tout simplement une moquerie envers la société.
Ce triste sire, connu pour des épisodes de vulgarité tels que "niquer les opposants", "s'il le faut je secouerai autre chose", "je vais tous les niquer", "rejetons débauchés", "va sauter ta tante", "viens je te montre que je ne suis pas circoncis" et autres, n'a tout simplement pas le droit de parler de normes morales ou de valeurs. Quant aux cas où ses coéquipiers ont tabassé des gens comme des hyènes sous les caméras, craché sur un citoyen dans la rue ou utilisé un discours à caractère sexuel, ils feront assurément l'objet d'une enquête à l'avenir et seront, le cas échéant, punis avec toute la rigueur de la loi. Il ne s'agit là que de poudre aux yeux jetée par le chef, peut-être aussi à destination de l'Occident, par laquelle il tente de justifier la campagne brutale et illégale menée contre la liberté d'expression de ses opposants. Mais nous ne le permettrons pas.
Le public arménien et le monde entier doivent savoir qu'aujourd'hui, dans les prisons d'Arménie, les opposants au régime sont privés de liberté pour avoir exercé leur droit à la libre parole, tandis que le blasphémateur numéro un du pays expie ses péchés de vulgarité à travers des cérémonies incompréhensibles officiées par de faux prêtres.
Prisonnier politique Narek Samsonyan,
Établissement pénitentiaire "Armavir", 02.12.2025 »
