Season 2, Ep. 2. The Regime's Unending Terror of Free Speech
Good evening to the people who love us very much, and especially to those who do not. Today I learned that the regime, aspiring to the "glory" of Idi Amin, has now decided to launch a savage attack against the Journalists' Union of Armenia. The regime wants to seize the property of the Journalists' Union of Armenia and, in essence, following the rules of the genre, will bring it to its logical conclusion. This mode of operation by the regime of hyenas is not surprising or unexpected for me, just as, I am sure, it is not surprising for the president of the Journalists' Union of Armenia, experienced journalist Satik Seyranyan, about which she recently made a detailed post. The issue here is not the Journalists' Union, Satik Seyranyan, or the other persecuted media outlets. The issue here is applying an effective toolkit to combat the crimes committed by the regime against the press and free speech.
The world must be informed daily about the extremely authoritarian mores prevailing in our country. As much as the West has "closed its eyes, ears, and mouth," it must be forced to hear, see, and react to the ongoing monstrosities.
Expressing my full solidarity and support for the Journalists' Union of Armenia and its president, Satik Seyranyan, I inform you that the AntiFake.am team is planning to launch a broad campaign starting next week to alert international bodies about what is happening and to elicit an opinion from them. I call upon and ask our supporters in Western countries to organize pickets (even small ones) in front of the relevant government agencies in those countries, to persistently do everything possible so that these people are informed and express their opinion on this brazen campaign against human rights and freedom of speech in Armenia. I am confident that, at least for the future, the aforementioned toolkit will be effective (so that they cannot later say, "we did not know").
This impunity on the part of the regime cannot continue for long, and at some point, "the spring will snap." The head of the regime knows this better than anyone, and it is precisely this awareness that is the reason for his terror of speech.
P.S. I also learned that Armcomedy aired a "wonderful" conversation with alen simonyan—a champion of violating free speech, spitting on people, using sexually explicit vocabulary, and the one who had me sent to prison on a direct order just 4 days after we responded to his insult. I am also aware of the public reaction to what alen's favorite bloggers have done. You were asking for our opinion on Armcomedy, and I hope you have received the answer to your question. As the rules of the genre and public demand require in such circumstances: dislike and unsubscribe.
Narek Samsonyan, the Political Prisoner
"Armavir" Penitentiary Institution
16.11.2025
French version below:
S. 2, Ép. 2. La terreur sans fin du régime face à la liberté d'expression
Bonsoir aux gens qui nous aiment beaucoup, et surtout à ceux qui ne nous aiment pas. J'ai appris aujourd'hui que le régime, aspirant à la « gloire » d'Idi Amin, a décidé de lancer une attaque sauvage contre l'Union des journalistes d'Arménie. Le régime veut confisquer les biens de l'Union des journalistes d'Arménie et, de toute évidence, selon les règles du genre, il mènera cela à sa conclusion logique. Le mode opératoire de ce régime de hyènes n'est ni surprenant ni inattendu pour moi, tout comme, j'en suis sûr, il ne l'est pas pour la présidente de l'Union des journalistes d'Arménie, la journaliste expérimentée Satik Seyranyan, qui a d'ailleurs rédigé une longue publication à ce sujet. Le problème ici n'est pas l'Union des journalistes, ni Satik Seyranyan, ni les autres médias persécutés. Le problème est de mettre en œuvre des outils efficaces pour lutter contre les crimes commis par le régime contre la presse et la liberté d'expression.
Le monde doit être informé chaque jour des mœurs extrêmement autoritaires qui règnent dans notre pays. Même si l'Occident a « fermé les yeux, les oreilles et la bouche », il doit être contraint d'entendre, de voir et de réagir aux monstruosités qui se produisent.
En exprimant mon entière solidarité et mon soutien à l'Union des journalistes d'Arménie et à sa présidente Satik Seyranyan, j'informe que l'équipe d'AntiFake.am prévoit de lancer, dès la semaine prochaine, une vaste campagne pour alerter les instances internationales sur ce qui se passe et solliciter leur avis. J'appelle nos sympathisants qui se trouvent dans les pays occidentaux, je vous demande d'organiser des piquets de grève (même avec peu de monde) devant les institutions compétentes de ces pays, de tout faire avec persistance pour que ces gens soient informés et expriment leur opinion sur cette campagne effrontée contre les droits de l'homme et la liberté d'expression en Arménie. Je suis convaincu que, au moins pour l'avenir, les outils susmentionnés seront efficaces (pour qu'ils ne disent pas plus tard : « nous ne savions pas »).
Cette impunité du régime ne peut pas durer éternellement, et à un moment donné, « le ressort finira par sauter ». Le chef du régime le sait mieux que quiconque, et c'est précisément cette prise de conscience qui est la cause de sa terreur de la parole.
P.S. J'ai également appris qu'Armcomedy a diffusé une « merveilleuse » émission avec Alen Simonyan, un champion de la violation de la liberté d'expression, du mépris des gens, de l'usage d'un vocabulaire à caractère sexuel, et qui, il y a seulement 4 jours, nous a fait envoyer en prison sur ordre direct après nous avoir insultés. Je suis également au courant de la réaction du public à l'égard des blogueurs favoris d'Alen. Vous nous demandiez notre avis sur Armcomedy et, j'espère, vous avez reçu la réponse à votre question. Comme l'exigent les règles du genre et la demande du public dans de telles circonstances : un 'dislike', un désabonnement, et ce, sur toutes les plateformes.
Prisonnier politique Narek Samsonyan,
Centre pénitentiaire « Armavir »
16.11.2025
